lundi 14 novembre 2016

Bernard Collin et le livre


un cahier, nm
une spirale, nf
un carreau, nm
un cahier à spirales, à petits carreaux

une ligne, nf
une contrainte, nf
la concentration, nf

Chaque jour, Bernard Collin écrit 22 lignes dans un cahier à spirales de petit format, sur une page à petits carreaux. Le dimanche, il peint.

Peindre, v
Un peintre, nm
Un photographe, nm
Une photographie, nf
Un appareil photo, nm

littéraire, adj
la rentrée, nf
La rentrée littéraire se passe au même moment que la rentrée scolaire (début septembre)
un prix littéraire








un livre, nm
une couverture, nf
une tranche, nf
un dos, nm
une 4è de couverture
un grand format ≠ un livre de poche












un texte, nm
un éditeur, nm

une librairie, nf
un libraire, nm
une bibliothèque
Chez Bernard, les tranches des livres peints rendent la bibliothèque très gaie ! La bibliothèque est très colorée.

Un écrivain, nm
Ecrire, v
Un lecteur, nm / Une lectrice, nf
La lecture, nf


Le travail, nm
L’œuvre, nf
Les écrits

27/2
L'art d'être clair, mais vous ne m'avez pas écrit, mais il n'y a jamais eu de correspondance écrite entre nous, je pense à ce peu de choses écrites ou à écrire dans une vie, j'y pense en voyant la taille du document que rédige le notaire, les archives sont en province, sont-elles périodiquement détruites ou conservées, donc sur des sujets précis vous n'écrivez pas, vous ne faites pas souvent une déposition au commissariat, dans les commissariats on ne parle pas pour ne rien dire, c'est par écrit, on écrit pour vous, au moins une signature, dites-le vous-même, je le dirais autrement, et c'est pourquoi il existe des formules et des bouts de phrase qui aident à vous plaindre, mais je ne me plans pas et surtout on ne voudrait pas faire du tort à personne, dès que vous écrivez vous faites une mauvaise action, bien réfléchie, alors en quoi consiste votre écriture, ne pas se plaindre, n'accuser personne, alors de quoi parlez-vous, déférer, dénoncer, délation, mais on ne dit pas délationner, puisqu'on a déférer. Déférer suffit. Donc vous gardez l'écriture pour des choses plus difficiles à exposer, ou compliquées ou incompréhensibles ou peu extérieures, peu visibles, ou quand le jour n'est pas levé, ou quand vous manquez de lumière, et vous tenez une lampe à la main, la main qui écrit est une lampe, et quand c'est clair, en plein jour, ce n'est plus (pas) la peine d'écrire, mais « l'art d'être clair » insister sur le premier mot, ce sont des procédés des techniques, il faut apprendre, ce n’est pas une qualité naturelle, les gens lumineux et les autres noirs, obscurs, qui écrivent, qui doivent écrire, qui tiennent cette lampe à la main, ténébreux.


28/2
L'art d'être clair parce qu'on ne veut pas être attentif, si vous lisez faites attention, tout est clair pour le lecteur attentif, l'art n'y entre pas, c'est le produit de l'attention, tout est clair si vous lisez attentivement, la lecture éclairée, je l'ai entendu lire, il lisait distinctement, régulièrement, uniment, aucune accentuation, comme s'il n'y avait pas d'accent dans la langue qu'il écrit, donc on peut dire qu'il lisait clairement, j’ai bien entendu tous les sons qui produisaient des mots, et tous avec un sens, ou par une illusion, et la régularité remplaçant le sens, ou il suffit de multiplier les intervalles, vous entendez bien que cette phrase a un sens, je  n’ai pas tout compris, une attention suffisante, les distractions dans la lecture, faut-il ralentir encore, lent et léger ne va pas ensemble, lu rapidement, lire vite et recommencer, ou lire une deuxième fois, et deux fois vite. L'art d'être clair exige bon lecteur, égale savant, égale appétit, alors comment faites-vous quand l'auteur vous impressionne par son intelligence et vous paralyse, et il est très clair que vous n'avez aucune objection, et que cette pensée limpide est pour vous incompréhensible, et relisant encore, et l'obnubilation redouble, comment voyez-vous clairement l'aveuglement, vous voyez bien que vous avez affaire à un grand athlète, un grand champion, il n'y a pas de doute, et vous vous traînez, il faut développer les poumons du lecteur, si vous respiriez mieux ce serait plus clair, dans la langue des mouettes, combien de mots arrivez-vous à traduire ? Au moment où je l'ai rencontré, je l'ai vu au sommet d'une montagne.

(extraits de Copiste, à paraître, aux éditions NOUS)






Miscellanées 

Embouteillage, nm
« Faire la grasse mâtinée »
un long-métrage, nm
un court-métrage, nm

À la radio
À la télévision
SUR internet

Se plaindre, v

Un livre de chevet

La religion, nf
Religieux, adj
Dévot, adj
Être religieux


lundi 17 octobre 2016

Sculptures et poésie









Pendant, adv
Depuis, adv


Déjeuner, nm
Déjeuner, v
Petit-déjeuner, nm
Petit-déjeuner, v
Dîner, nm
Dîner, v
Au moins trois soirs par semaine, je dîne au bureau

Livraison, nf
Livrer, v
Se faire livrer le dîner
Nous nous faisons livrer le dîner

Une équipe, nf
Un collègue, nm
La Trahison des images, René Magritte, 1928

Une pipe, nf
Ceci n’est pas une pipe
A voix haute
A voix basse
Chuchoter, v
Chut !
Chouchouter, v

Une photographie, nf
Une Photo, nf
Un photographe, nm

Dewar et Gicquel, 2016


Le Pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
            Et nos amours
       Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
            Tandis que sous
       Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
            L'amour s'en va
       Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
            Ni temps passé
       Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)














Un Refrain, nm
Un son, nm
Un bruit, nm
Le brouhaha, nm
Entendre, v

Détruire, v
S’autodétruire, v

Le feu, nm

Bien s’entendre
Je m’entends bien avec mes collègues

Sympathique, adj.
Mes collègues sont sympathiques

Ça m’est égal
Comme tu veux / Comme tu préfères

jeudi 21 juillet 2016

Montparnasse et ses artistes

Montparnasse et ses artistes

Le nom de ce quartier a été donné par les étudiants qui venaient déclamer des vers sur la butte formée par des remblais au 15ème siècle, en référence au mont Parnasse, résidence des Muses de la mythologie grecque. La colline a été rasée pour tracer le boulevard du Montparnasse au 18ème lieu de promenade de la ville. 
Dès la Révolution française de nombreuses salles de danse et cabarets s'y installent, dont le célèbre bal Bullier.
L'Exposition Universelle de 1889 et la vie artistique déjà si riche de Montmartre, attirent de nombreux artistes. Montmartre est alors le cœur de la vie intellectuelle et artistique à Paris, avec ses cafés qui entreront dans l'histoire de l'art. Devenu " tape à l’œil ", il est déserté par les artistes qui lui préfèrent les loyers modérés de Montparnasse et vont choisir ce quartier populaire plus au centre de Paris. Pablo Picasso y aménage parmi les premiers. 
Montparnasse va connaître son apogée dans les années 1920, les Années folles. A cette époque, de nombreux artistes de pays très divers sont attirés par le rayonnement intact de Paris. Certains se réfugient dans la “Ruche”, passage Dantzig, qui offre des ateliers aux prix raisonnables. Les artistes du monde entier se croisent dans cette impasse, Chagall, Léger, Zadkine, Soutine. Rue Campagne Première s’installent Man Ray, Rilke, Foujita, Aragon.  
Ces artistes, qu’on appelle Les Montparnos vont rapidement attirer des commanditaires, pas uniquement français, à la recherche de talents nouveaux. Dans cette communauté mondialisée qui formera l'Ecole de Paris, la créativité était accueillie comme la promesse d'un renouvellement artistique. Quand Foujita débarque du Japon en 1913, ne connaissant personne, il rencontre Soutine venu de Lituanie, Modigliani et Fernand Léger pratiquement la même nuit, et en quelques semaines devient ami avec Juan Gris, Pablo Picasso et Henri Matisse.
Venus rencontrer cette communauté artistique qui mène une existence de saltimbanques et qui a de grosses difficultés à gagner sa vie, des amateurs d'art fortunes, surtout venus des Etats Unis, comme Gertrude Stein, Peggy Guggenheim, Edith Wharton, deviennent leurs mécènes. 
Les cafés, bars et bistrots, notamment ceux du carrefour Vavin,  sont des lieux de rencontre où les artistes viennent à la fois échanger avec d’autres artistes et négocier. Les cafés comme Le Dôme, La Closerie des Lilas, La Rotonde, Le Select, La Coupole, ainsi que le Boeuf sur le toît (toujours ouverts) acceptent que des artistes affamés occupent une table pour toute la soirée pour un prix dérisoire. S'ils s'endorment, les serveurs ont pour instruction de ne pas les déranger. Les disputes sont courantes, certaines nées de polémiques, d'autres de l'alcool, et la coutume veut que même lorsque l'affrontement tourne aux coups, la police n'est pas appelée. Si les artistes ne peuvent payer leur facture, le propriétaire de La Rotonde, Victor Libion, accepte souvent un croquis. Aussi les murs des cafés sont couverts d'une collection d'œuvres d'art.
La vie nocturne est également passée dans la légende, comme les nuits chaudes du Bar Dingo au 10 rue Delambre. Parmi ceux qui faisaient Montparnasse by night, on peut aussi signaler l'écrivain Morley Callaghan et F. Scott Fitzgerald. 

L’Académie de la Grande Chaumière 

À ses tous débuts, lorsque l'Académie avait ses locaux Quai des Orfèvres, Delacroix, Manet, Picasso et Cézanne ont participé à sa création.  Reste aussi le souvenir d’autres peintres qui ont marqué l’histoire de la peinture : Gauguin, Modigliani, André Lhote séjournent dans la maison mitoyenne de l’atelier où ils pratiquent leur art : modèle vivant, nu, croquis, fusain, dessin, peinture à l'huile…                                                                 
L'Académie de la Grande Chaumière est la seule institution qui, au début
 du siècle, a ouvert la voie à l'Art Indépendant, laissant s'exprimer toutes les formes ou techniques.

Kiki de Montparnasse

Née Alice Ernestine Prin en 1901 elle était surnommée « la Reine de Montparnasse ». 
Elle est devenue le modèle, la muse et parfois l’amante d’artistes célèbres.
En 1917,  elle est bonne à tout faire chez une boulangère. Pour gagner de quoi vivre, elle pose nue pour un sculpteur. Elle fréquente la brasserie La Rotonde, mais au bar seulement. Pour avoir le droit de s’asseoir dans la salle, une femme doit porter un chapeau.
Elle pose bientôt pour Modigliani et Foujita, adopte la coiffure à la garçonne et le pseudonyme de Kiki.


En 1929, elle publie un livre de souvenirs, préfacé par Hemingway, interdit aux Etats-Unis pour cause de propos jugés “scabreux”. Elle tombe dans la drogue et l’alcool, ouvre un cabaret à St Tropez, et meurt prématurément à 52 ans en 1953.





lundi 18 avril 2016

Au Musée Bourdelle


Au théâtre des Champs-Élysées à Paris


une facette, nf

un changement, nm

un bas-relief, nm

autour, adv
un pourtour, nm

un épouvantail, nm
épouvanter, v
l'épouvante, nf
un film d'horreur / un film d'épouvante


intello, adj (familier)
intellectuel, adj
un intellectuel, nm

drôle, adj
"une drôle de fille" = une fille bizarre



une vacherie, nf
vache, adj
Tu es vache ! 

vachement, adv

grossier, adj
une grossièreté, nf
= un gros mot

rénover, v

parler de la personne avec qui on vit :
mon amoureux (tendre ou enfantin)
mon amant (adultère ou sexuel)
mon ami (neutre mais pas forcément clair-
mon compagnon
mon petit copain (un peu adolescent)
≠ mon partenaire : dans le sport ou le travail 



"je n'y connais rien en botanique !"


un fonds, nm
fonder, v = créer
financer, v
un financement, nm



Qui est-ce qui finance le musée ? 

>> je me demande qui finance le musée
= je me demande qui est-ce qui finance le musée
je ne sais pas c'est qui qui

Qu'est-ce que c'est ?
>> Je ne sais pas ce que c'est
je ne sais pas c'est quoi



° Difficile À + infinitif
difficile à prononcer / faire / croire / comprendre, etc... 

° Difficile DE + pronom + verbe
Difficile de te croire
Difficile DE + deux verbes
Difficile d'apprendre à parler



Je vais EN banlieue
Je travaille EN ville

J'habite DANS le 7ème

Je vis À Paris

Je réside (AU) 6 rue d'Estrée 




Trop DE + nom commun
Trop  x  + adj
il fait trop chaud pour rester ici
il y a trop de bruit pour entendre la vidéo

≠ Trop intensif (familier) 
Trop bien !!